• Promenade à l'odeur marine [En cours/Privé]


    Lundi 14 Janvier 2019 à 00:42
    tsunn

    ( Héhé ! Et pourtant, il faut faire avec quelque chose qui nous manque !)

     

    Quand Elfège sentit Zacaé resserrer sa main sur la sienne, il en sursautant de stupeur. Jamais, il n'eut sentit une poigne pareille, ferme, tenace et assurée. Cette rencontre entre leur deux mains fut solide, ses doigts était immobilisés. Il ne pouvait en bouge aucun et se demandait presque s'ils n'allaient pas tarder à virer au bleu.

    « Oh, vous devez être bien solide, comme personne ! s'exclama-t-il contre son gré. J'ignorais que les lycanthropes étaient aussi robustes !

    Lorsqu'elle lui lâcha la main, il observa la paume et le dos, articulant ses doigts, redécouvrant sa mimine. De légères marques rougeâtres de la main de Zacaé étaient encore présentes, légères mais visibles. Sa peau ne marquait que de très peu, cela ne tardera pas à partir et il n'en tint pas plus longtemps rigueur.

    Mais il restait émerveillé par tant de force. Face à une personne pareille, il était bien vulnérable avec sa carrure et son genou. Tout cela l'intriguait grandement.

    « Vous, tu, je ne sais point, avez toujours eu cette poigne ? Et quand vous prenez une cuillère, se brise-t-elle ? Quand vous écrivez au crayon de bois, se casse-t-il ? Pis, lorsque vous saisissez un verre d'eau !? Mais cela doit être dangereux !

    Ses questions n'étaient que très peu pertinentes mais il est vrai que face à de nouvelles informations, nous pensons à des situations incongrues et nous en oublions le quotidien. Pourtant, il faut saisir le quotidien des nouvelles rencontres pour un peu mieux les comprendre. Du moins, Elfège pense ainsi et sa réflexion n'apparaît pas comme la plus aiguisée.

    « Et pourquoi ne pas discuter à une table ?

    Il est vrai. Ils discutaient depuis un petit moment, et s'assoir permettrait d'échanger plus aisément, se sentir moins pressé par le temps. Puis, il était bientôt l'heure pour lui, de manger, son ventre ne tarderait pas à gargouiller. Plusieurs petits restaurant ou café illuminaient les façades. Des personnes dinaient et, si l'on tend l'oreille, il est possible d'entendre les couverts transpercer la nourriture, des bribes de discussions ou encore, les verres s'écraser entre eux pour un "à ta santé" bien jovial.

    Mercredi 16 Janvier 2019 à 09:56
    Fidaè

    (désolé du temps que ça a prit moi aussi...) 

    Zacaé le lâcha quand il s'exclama et s'excusa avec une grimace. Elle avait craint qu'il ne se soit offensé mais il n'en fit rien, et au contraire, posa plusieurs questions étonnantes et amusantes. Surprenante même car elle ne savait pas que son espèce était si peu connue du monde. Du moins dans son fonctionnement. Elle eut un sourire et porta son regard sur le restaurant proposé avant qu'elle n'ait put répondre à ses questions. Avant toutes décision, elle jeta un nouveau coup d'oeil a l'avancée du soleil.

    - Je suppose qu'il me reste encore un peu de temps avant ce soir pour me permettre un en-cas. Supposa t-elle pour accepter. 

    - Mais j'espère ne pas vous faire honte. Voilà bien longtemps que je n'ai pas mit les pieds dans un tel bâtiment pour m'y reposer. Et si nous pouvions nous poser près d'une fenetre, cela m'arrangerait. J'ai l'habitude de vivre au grand air, loin du monde. Me sentir enfermer dans un endroit bourdonnant ne m'est jamais très agréable. 

    Habituée a l'exécution rapide, elle se redressa et se dirigea vers le restaurant en question. La joie bourdonnante a l'intérieur l'irritait déjà et elle pria pour qu'aucun saut d'humeur ne la saisisse et lui fasse faire n'importe quoi ou pire, qu'un vampire ne soit a l'interieur. Lorsqu'elle se redressa, Zacaé parru plus grande, voir plus importante. Elle avait une nouvelle manière de se tenir, droite et souple en même temps. Ses enjambées assurées contrastait avec la boiterie de l'homme dû a son genoux (je crois avoir lut dans sa fiche qu'il boitait ?) Ses yeux se tintèrent d'une nouvelle vivacité quand elle s'actionnait. 

    - et pour répondre simplement a vos questions, je ne casse rien comme je n'ai pas brisé votre main. Mais on ne me prend rien des miennes. Il est rare également que je ne tienne des couverts ou des verres. Ne vous ais-je pas faire trop mal ? Cela n'était pas dans mon attention. 

    Ou presque. Dû a son inquiétude face aux manies d'Elfège, elle avait légèrement fait passé sa mise en garde dans cette poigne. Même s'il ne l'avait pas comprit ainsi, et seulement pour de la maladresse, qui en était en grande partie, il était évident qu'il avait retenu la force qu'elle pouvait faire preuve. La mise en garde était donc passée. Ce n'était pas voulu méchant mais elle préférait poser certaines choses quand elle avait des doutes sur une personne.

    Lundi 21 Janvier 2019 à 22:47
    tsunn

    (Pas grave, le principale est de répondre \o/ et oui, Elfège boite et a du mal à courir, aussi. Pour le coup, j'ai aussi mis du temps répondre, faute de temps. )

     

    Claudiquant, le jeune homme la suivit désespérément, constatant leur démarche si différente. Mais cela lui convenait assez bien, et ils ne tardèrent point à atteindre le susdit lieu. Arrivés devant, la façade se dressa majestueusement devant lui, des pierres luisant de par la faible clarté lunaire, et des réverbères et fenêtres éclataient l'obscurité nocturne. L'intérieur sembla être une imitation de décoration rustique, mais cela sonnait encore assez propre et bien entretenu.

    « Nous pouvons nous rassasié en extérieur. Certes, des personnes dinent aussi sur la terrasse, mais cela restera moins envahissant que dans les enceintes du restaurant. »

    En entrant dedans, un vacarme assomma ses tympans par des discussions vivaces, à tel point qu'il en écarquilla les yeux et se frotta les oreilles. "Diantre..." songea-t-il. Il appuya ses précédents propos :

    « L'extérieur sera des plus agréable ! Fichtre, tant de bruit en un si petit endroit... »

    Éberlué. Rien d'autre ne convenait mieux que cette sensation qu'il ressentait en cet instant. Il s'étonnait de peu, et s'étonnait de se surprendre à s'étonner de peu. Mais passons. L'heure n'est pas à la réflexion et en oublia la question de Zacaé, sur l'impression qu'il eut durant leur serment de main.

     

    Un serveur se dirigea vers eux, la posture droite mais courtoise, un sourire placardé aux lèvres et le regard aimable.

    « Bonsoir et bienvenue, une table pour deux, je suppose. Que préférez-vous ? Il nous reste deux tables en terrasse et une à l'intérieur. »

    Son regard suivait les emplacements libres comme pour guider subtilement les clients à se diriger vers les places qui leur conviendrait le plus. Elfège se dirigea automatique dehors. Le restaurant étouffait la nourriture, et la pollution sonore étreignait à chaque instant ses pensées qui, de fait, restait bloquées.

     

    Mercredi 23 Janvier 2019 à 21:23
    Fidaè

    Zacaé avait calmement hoché la tête en réponse à ses exclamations. Et sa proposition d'un diné en terrasse n'était pas pour la déplaire. Bien au contraire ! Elle rentra tout de même pour être mit à table. Tout comme Eflège, le bruit qui résonnait à l'intérieur lui hérissa les poils. Son ouïe fine captait jusqu'aux couverts s'entrechoquant. A tous, c'était une vrai cacophonie insupportable. Elle fronça les sourcils. Son regard fut par la suite porté sur le serveur. Un bel homme de belle tenue, droite et souple, au visage accueillant. Mais ce n'eut pas l'effet souhaité chez la jeune sauvage. De son point de vu, c'était un vendeur qui ne s'occupait que de ce qu'il y avait dans leur poches. Rien que cette idée lui donnait déjà envie de partir sans payer après avoir grignoter. Mais elle ne pouvait malheureusement pas se le permettre si Elfège était en désaccord à cet éventuel sortie.

    Elle écouta l'homme les accueillir d'un ton des plus hypocrites. Avant qu'elle ne puisse répondre, Elfège tournait les tallons et laissait le serveur indécis sur ce qu'il désirait. Elle ajouta alors un simple "dehors" avant de suivre son partenaire de la soirée et s'assoir à la seule table libre. Le serveur les avait suivit et leur proposait à présent les boissons disponibles. Elle fut grandement étonné lorsqu'il cita un "sang de mort frais datant de plus de 20 ans". C'était sans doute pour ces satanés vampires. Le restaurant a put misé sur cette race pour faire leur bisness.  Car il est vrai que les vampires aimaient siroter du "sang en bouteille" comme on sirote du vin et malheureusement pour eux, toutes les auberges/ restaurant ou bar n'en faisaient pas. Dans un réflexe, elle retroussa les babines 

    - Que je croise un de ses faux-sang, je l'étriperais publiquement. Marmonna d'elle dans sa barbe bien que ça restait audible pour les deux hommes face et à côté d'elle. La figure du servant se décomposa un instant. Un froid s'était installé. Elle le brisa bien vite en commandant ce qu'elle désirait boire d'un tout autre air, presque détaché et joyeux. Zacaé avait cette manie de changer de visage et de ton en quelques secondes. 

    - De l'eau. 

    Puis, elle envoya un regard interrogateur à Elfrège. 

    Jeudi 31 Janvier 2019 à 19:02
    tsunn

    (J'ai bien aimé ce que tu as écris, le passage avec les vampires m'a bien fait rire :D)

     

    En sortant du restaurant, Elfège fut pris d'un léger frisson. Il retrouvait l'air frais, le calme et la sérénité. Il s'installa sur une chaise, accompagnée d'une certaine maladresse. Les pattes du susdit objet se coincèrent dans une crevasse du sol, et il du forcé violemment pour la tirer vers lui puis s'y assoir. En observant le menu, il ne fut guère attiré par ce qui était écrit, surtout en terme de boisson.

    "Bigre... Pourquoi autant de boissons pétillantes et alcoolisées"

    Il n'appréciait pas ces boissons, non pas pour l'opinion qui était porté dessus, mais pour le goût fort qui lui restait dans la gorge. Plissant les yeux, il constata qu'il lui était possible de consommer du thé. Certes, pour un début de repas, ce choix pouvait sembler incongru mais il n'y réfléchit pas. En relevant le nez, il vit Zacaé lui lancer un regard interrogateur, et lui de dire au serveur :

    « Un thé à la menthe, s'il vous plaît.»

    Le serveur s'éclipsa en de grandes enjambées, après avoir lâché un « Je vous laisse faire votre choix en attendant.». Elfège se saisit de l'un des menus. La couverture du menu ressemblait à l'un de ses grimoires mystérieux dans des bibliothèques poussiéreuses. Les feuilles à l'intérieur semblaient usagées par le temps et les clients. Le tout restait néanmoins "lisible" ou décodable et il était aisé de constater que le restaurant s'attardait plus sur leur chiffre d'affaire que sur les repas. Chaque prix était repassé à l'encre noire, tandis que certains mots désignant les plats tentaient à s'effacer.

    « Hm... Point fameux. Que pensez-vous de ce restaurant et des plats proposés ? »

    Il se souvint alors de la remarque de la demoiselle quelques minutes plus tôt : "Que je croise un de ses faux-sang, je l'étriperais publiquement." Il anticipais déjà une opinion plutôt négative. La bâtisse transpirait la cupidité. Il espérait intérieurement que les plats seraient bon

    Samedi 2 Février 2019 à 12:17
    Fidaè

    (merci beaucoup ça fait super plaisir ^^ moi, si je te dirais cela à chaque fois que tu écrirais, tu ne cesserais d'avoir des compliments au début de mes réponses ^^") 

    Zacaé attendit sagement qu'il passe sa commende et cacha son étonnement face à son choix de boisson. Soit. Elle ne releva pas plus et se plongea à nouveau dans la carte pour choisir son plat. Elle avait beau le feuilleté et chercher de la viande crue, elle ne trouvait pas. Et, par rapport au prix que lui coutait un bon repas sous sa forme animale, ceux-ci étaient on ne peut plus cher. Mais elle ne voulait pas se plaindre, tout comme elle se plaignait rarement. Alors qu'elle hésitait entre un mouton, un bison ou du bœuf, Elfège attira son attention en lui parlant à nouveau. Elle releva le nez de sa carte et le fixa un instant. Bien que ce soit quelqu'un de très franc, elle savait plus ou moins se poser quelques questions avant de répondre à ces question "piège". Lui avouer qu'elle aurait préféré aller lui chercher un chevreuil tout frai tout chaud pourrait le vexer, mais mentir n'était pas joli pour autant. Et Zacaé n'avait aucune envie de mettre à exécution cette deuxième option. C'est alors naturellement qu'elle décida de rester sur sa première impression : la franchise aux coins arrondit :

    - En ce qui concerne le restaurant, il à l'air d'avoir une clientèle nombreuse, c'est que leur plats ne doivent pas être dégoutant. Bien que je trouve que le sourire du serveur coûte cher. dit-elle faisant les yeux ronds, en trouvant un prix particulièrement élevé sur la carte. Elle reprit un visage normal, teinté d'un certain air amusé. 

    - Enfin, c'est mon impression, je ne paye que très rarement pour me nourrir. Sinon, la carte est plutôt variée, c'est un bon point. Et vous ?... Et toi ? 

    Mardi 12 Février 2019 à 22:07
    tsunn

    (Wow, désolé pour l'attente !)

    Hochant la tête, Elfège écoutait avec une attention pointue les paroles de Zacaé, émettant un léger sourire à sa remarque "le sourire du serveur coûte cher". Il était vrai. Ce restaurant cherchait certainement une clientèle élitiste sur le plan social, un rang élevé ou au moins, une profession qui rapporte bien. Pour sa part, il faisait régulièrement des économies, très égotiste avec lui-même.

    A la fin de ses mots, il remarqua qu'elle soulevait un point intéressant. Le "vouvoiement" ou le "tutoiement", un point essentiel pour "définir", partiellement, sa relation avec autrui.

    « Effectivement, je ne m'attendais pas à ce que mon porte-monnaie vomisse autant d'argent en un soir ! Mais, cette petite salade du jour, me tente bien. J'aurais au moins le privilège d'être surpris. Aucun ingrédient n'est indiqué ! Et, le tu, sera parfait, puis-je en faire de même ? »

    Il avait horreur du vouvoiement. Il se sentait mis à l'écart, loin de l'autre, sans possibilité d'échange. Il l'utilisait seulement quand la personne ne lui inspirait guère confiance. Pour le coup, il appréciait cette petite discussion à l'improviste avec cette loup-garou. Elle était dotée d'un certain sarcasme qui l'enchantait.

    Il devait dire que la soirée s'annonçait plutôt "sympatoche", comme il se plaisait à le dire parfois à tord et à travers. Dans le restaurant, un petit orchestre venait de faire son entrée. Quelques bribes de notes leur parvenaient dans ce silence aussi profond que l'obscurité qui les entourait. Les clapotis des vagues jouaient les berceuses, tandis que quelques riches se présentaient comme des cloches lointaines qui tintinnabulent.

    "Oui, il s'agit d'une soirée fort sympatoche" pensa-t-il.

    Vendredi 15 Février 2019 à 20:48
    Fidaè

    ( Ne t'en fais pas :) désolé aussi pour le retard, j'ai eu une dure semaine. Heureusement : c'est les vacances !)

    Zacaé hocha calmement la tête lorsqu'il lui retourna la question du tutoiement. Puis, elle le dévisagea sans trop se cacher lorsqu'il annonça son inquiétude en ce qui concernait l'argent qu'ils allaient devoir liquider pour manger. Mais après tout, ce bison lui faisait vraiment envie et ce n'était pas une viande qu'elle pouvait chasser tous les jours. Elle ne pensait donc plus à ce qu'elle allait devoir donner pour la mâcher. Seulement, cette remarque, bien qui allait dans le sens de ce qu'elle disait plus tôt, rapportée personnellement pour Elfrège lui fit levé les soupçons. Il était possible qu'il ne soit pas bourgeois. Bien que sa tenue ne soit pas pauvre et sa barbe coupée, ses cheveux coiffés lui auraient peu laissé croire qu'il faisait attention à son argent. Tout nobles n'y faisaient pas.

    Pour sa part, elle n'était pas regardante. Sa place importante dans le meute (et donc dans son gang pour ceux parlant à l'humaine) lui offrait un très bon revenu. En plus de cela, elle dépensait très peu au vu de son indépendance et ses habitudes de vies plutôt en marge de la société. Elle prétextait toujours économiser pour avoir toujours de quoi payer une certaine somme avant d'employer la torture. Ou bien pour avoir de quoi se payer armes spécifiques ou tenue particulière suivant le besoin. Elle n'aimait pas laisser croire qu'elle était avare, car ce n'était pas bien vrai. Elle ne se servait simplement pas de son argent et préférait procédé "à l'ancienne". C'est à dire en rendant les services rendus. Ou inversement. Elle n'avait pas bien peur de se faire avoir ainsi : la juste réputation de sa meute suffit aux personnes venant s'y frotter à prendre soin de rendre le service. Dans le cas contraire, ils tiennent tous à garder leur image propre. De ce fait, l'idée de payer le restaura, ou une grande partie si Elfrège en avait le besoin ne la dérangeait pas. Elle lui en informa alors avec un demi sourire pour lui montrer qu'elle ne se proposait pas à contre cœur.

    - Tu sais, si ton porte monnaies crache ses dernières pièces ce soir et demande à aller se ressourcer à ton domicile, je pourrais voler un peu plus d'argent au dragon qui se cache dans mes poches pour compléter ce soir.

    Elle espérait ne pas l'avoir offensé. Tous disent que l'homme doit invité la femme, mais Zacaé tenait à ne pas se sentir dépendante de l'autre, à aucun moment. Et se laisser payer le restaurant était petit mais déjà trop pour elle.

    Sinon, elle espérait également que le sous entendu était correctement perçu. Ce n'était jamais sûr. Il fallait qu'il ait une culture générale mais elle doutait qu'il soit en manque.

    Lundi 1er Avril 2019 à 00:26
    tsunn

    (J'ai fais plutôt cours comme reprise, désolé ^^" Disons, que j'ai mal géré ma sieste. Bref, je ferais plus long, et un peu plus "ouverts" les prochaines fois )

    L'atmosphère nocturne l’enivrait plus tout ce qu'il avait pu ingérer. Son ventre était bondé et quantité justifiait le prix. Jamais il n'aurait pensé s'éclater les intestins tout en savourant d'une manière aussi opportune et fortuite durant cette soirée.

    Il en inscrivit quelques notes dans son carnet, séchant ses mémoires à l'encre noir. Le repas fut assez dynamique et relaxant, intercalant discussions et silences, rythmé de l'entrechoc des couverts et de ses derniers tambourinant sur leurs assiettes, ainsi que quelques sirotages (← ce mot n'existe pas).

    Tantôt, il avait refusé l'aide financière de Zacaè, expliquant seulement qu'il était plutôt économe, et à force, avait développé une certaine réticence à dépenser une certaine somme d'argent en une seule fois. Bien sûr, il s'essayait à faire des efforts et avait un certain faible pour les plantes. Entre, les odeurs, la beauté que cela apporte, ou encore la myriade de style décoratif,e entre les saisons et l'évolution des plantes. Bref, il appréciait redécouvrir son habitat, à défaut de peu découvrir le monde.

    Ils arrivaient à la fin du repas, et l’accalmie commençait à s’épandre autour d'eux. En début de soirée, la foule avait beaucoup dégorgé, mais désormais il ne restait réellement presque plus personne. A l'intérieur du restaurant, cela restait plutôt actif, mais l'extérieur était largement plus reposant. La lune se montrait au dans le ciel, parfois étouffée par une couverture de nuages.

    Jeudi 4 Avril 2019 à 12:51
    Fidaè

    Zacaé appréciait se repas, alternant entre les échanges et les silences. Ceci permettait à la louve de reposer ses émotions de manière à ne pas se laisser déborder. Le claquement incessant des couverts l'irritait cependant. Elle le regardait toujours aussi curieuse de sa manie à gribouiller son carnet. Un jour peut-être arriverait-elle à lui demander ce qu'il faisait.

    Haussant simplement les épaules lorsqu'il insista pour tout payer. Elle songea, s'arrêta de manger et observa la lune. Une ombre lumineuse, un fantôme. Ou un énorme oeuf de dragon, où surgisse ses animaux, dans certaines croyance. Elle appréciait particulièrement cette dernière qu'elle jugeait poétique. Le clair de lune se reflétait sur sa peau et donnait des lueurs plus clair à ses cheveux. Le repas prit fin ainsi, alors qu'elle finit son assiette avant Elfège.

    La nuit lui donnait cette nouvelle impression d'être puissante voir intouchable (bien qu'elle gardait cette sensation au fond d'elle, sa raison lui disait le contraire). Mais la nuit, c'est bien. C'est propice à la délinquance. Au plaisir de sentir l'adrénaline monter en soit. Une dépendance à l'adrénaline ça existe ? Quelque soit la réponse, elle y était devenue addict et prit le temps de regarder autour d'elle. On ne pouvait parler d'instinct de Lycanthrope, car tous les loups n'étaient pas effrontés, mais tous les loups étaient bien sensible à la nuit. Elle aimait prendre cette idiote excuse. En réalité, Zacaé sentait déjà son coeur lui demander une course, ses muscles dans le besoin de se dépenser. L'attraction, l'appelle du mauvais agissement était trop fort.  Un vampire sortit du restaurant. Il était vêtu d'un uniforme de serviteur. Que demander de mieux ? La jeune femme reposa son regard sur l'homme qui l'accompagnait. Elle oubliait déjà complètement sa futur bataille.

    - Vous trouverez surement ma proposition loin de tout bon sens mais j'aimerai pouvoir m'échapper d'ici, maintenant que nous avons fini, sans  payer.

    Son regard pétillait de malice, et un sourire presque malsain s'étira lentement sur son visage. Elle n'avait pas espéré cacher cet éclair qui l'animait. 

     




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