• Tu m'as cherché peut-être ?


    Lundi 18 Mars à 21:38
    Chyropée

    Y avait-il eu des célébrations suite à l'annonce de ces fiançailles ? Sûrement pas déjà. C'était un chose qui s'organisait, et Louison n'avait que peu de doute quand au fait que Batiste avait pris toute la cour par surprise en faisant cette annonce. Si célébrations il devait y avoir, celles-ci se feraient plus tard. Quelques jours après, sûrement. Elle verrait au moment venu. Et si c'était au contraire prévu pour ce soir-là, et bien il manquerait l'une de ces principales protagonistes.

    Car Louison était introuvable. Dans sa chambre, parmi le maëlstrom sauvage de ses meubles ravivés en plantes, se trouvait un simple mot expliquant qu'elle était partie se régénérer. C'était faux. La vérité était qu'elle voulait simplement éviter le diner. Pas exactement l'éviter dans le sens fuir les personnes qui y seraient présentes, non, mais plutôt profiter de cette occasion pour mettre en place quelques uns de ses projets. Elle ne comptait pas perdre de temps.

    Alors, lorsqu'avait tinté la cloche annonçant que l'heure du repas était arrivée, Louison attendit quelques minutes avant de s'extirper de la cache qu'elle avait trouvé, et de partir dans la direction opposée à celle de la salle de repas. Droit vers les quartiers royaux, et bien évidemment ceux de Batiste.

    Des gardes étaient à la porte. Ce n'était pas vraiment étonnant, Félixine avait les mêmes. Et Louison avait désormais une excuse parfaite afin de les passer. Même si cela ne se faisait officiellement pas, pas avant le mariage, les gardes ne l'arrêteraient pas. Entre l'officiel et l'officieux, il y avait une large limite dont ceux-là avaient bien conscience, l'ayant sûrement déjà franchie. Et Louison s'en servirait. Qu'importe si l'information fuitait, qu'importe si cela nuisait à sa réputation, la dryade avait déjà quelques pistes pour retourner cela à son avantage.

    "Nous sommes fiancés."

    Louison leur adressa un regard plus que suggestif, et attendit que les portes s'ouvrent. La tenue qu'elle avait revêtu aidait sûrement, de part les quelques bouts de dentelle verte qui soulignaient les formes de ses courbes. Sans franchir les limites de la décence, il y avait tout de même là une certaine suggestivité. Elle ne savait si cela aurait l'effet provocateur qu'elle cherchait à faire ressentir à Batiste. Mais au moins, auprès des gardes, cela pouvait renforcer sa soi-disant volonté. 

    "Et surtout, ne lui dites rien, cela doit rester une surprise."

    Elle agrémenta ses mots d'un rapide clin d'œil, avant de s'engouffrer dans la suite. Bien, dès lors, elle n'avait plus qu'à attendre que l'interminable diner se termine. Et quoi de mieux, pour patienter, que de fouiller un peu ?

     

    Lundi 18 Mars à 22:59
    Snowy Emerald

    Après l'interminable discussion avec ses parents, Batiste était épuisé. Il s'était fait sermonné comme un garçonnet. Il avait jugé plus sage de ne pas surenchérir aux remarques de ses parents. Il avait attendu, passivement, que ses parents se calme. Il avait exposé, ensuite les avantages de cet arrangement au roi et la reine. Il avait anticipé cette concersation :

    Premièrement, le peuple, et surtout leur famille, avait subi la tragique disparition de Mathurion. Le deuil ne pouvait pas consummer éternellement le royaume. Une union royale et une nouvelle princesse étaient une façon de montrer à leurs sujets qu'ils allaient de l'avant ; qu'ils étaient plus forts que la disparition d'un membre de la famille. En perdant Mathurion, ils avaient aussi perdu la fiancée de ce dernier qui avait disparu des radars. Donc, ils avaient perdu et un prince et une princesse. Bon, en réalité, Mathurion était vivant, quelque part dans ce royaume, fuyant ses responsabilités avec une mage... Quand à la fiancée de son frère... Même Batiste ne savait pas ce qu'elle était devenue. Il avait entendu qu'elle s'était enfui de chez ses parents... Là n'était pas le soucis. Offrir une nouvelle princesse était donc une bonne option pour faire oublier ces événements.

    Deuxièmement, Louison était une dryade. Un être surnaturel. Une assez grande partie des habitants d'Alqualis étaient des êtres non humains. Pourtant, lorsqu'on se penchait sur la noblesse, on ne voyait que peu de ces êtres... Et ne parlons de la famille royale qui n'a comporté que des humains. Il étant temps que tout cela change. Etant une dryade, Louison était proche de la nature, rattachée à leur terre, aux racines du royaume. C'était un beau message qui pouvait les servir.

    Troisièmement, en plus d'être une créature magique, Louison n'était pas de la noblesse ni une princesse de sang. Elle venait du peuple... Elle était devenue dame de compagnie de Félixine. Batiste y était, forcément, pour quelque chose. Le fait est que la princesse Félixine avait déjà reconnu sa valeur et l'avait déjà déjà introduite dans la bonne société.

    Quatrièmement, il annonça à ses parents qu'il s'était, par dessus le marché, épris de Louison. Si les autres arguments avaient un fond de vérité, celui-là était un mensonge pur et simple. Qui pourrait éprouver de l'attirance pour une folle dingue comme elle ? Bien sûr, il évita scrupulesement de dire le véritable fond de sa pensée.

    Il ne dépensa pas de salive plus que nécessaire. Il n'espérait pas convaincre ses parents mais au moins les calmer.

    Puis, le prince partit dans ses appartements en attendant qu'on le prévienne pour le dîner. Il s'attendait à une ambiance assez pesante. Le prince soupira et se changea pour mettre une tenue moins formelle.

    L'heure du dîner arriva enfin. Le prince avait faim. Après avoir déployé de la diplomatie, il avait bien mérité de manger. Dans la salle du repas, il ne vit que ses parents et Félixine. Louison faisait déjà des siennes ?

    « Ma douce et tendre doit être bouleversée et avoir l'estomac noué. C'est un grand changement, déclara le prince en s'installant.

    -C'est cela, oui, répondit sa sœur, absolument pas convaincue.

    -J'ai voulu faire convoquer cette tendre enfant après le dîner... Mais elle ne se trouvait pas dans sa chambre. Partie se … régénérer, dit la reine.

    Un instant, Batiste laissa sa fourchette suspendue dans le vide. Il leva les yeux vers sa mère.

    -Vous aurez tout le temps de faire sa connaissance plus tard, mère.

    Et le plus tard vaudrait le mieux.

    -Ne la faites pas fuir, celle-ci. »

    Félixine faillit s'étouffer avec son eau. Elle-même n'ignorait pas le caractère détestable de sa mère ni la violence dont elle pouvait faire preuve. Batiste savait parfaitement que sa mère avait battu la fiancée de son frère. Il avait d'ailleurs oeuvré pour que le véritable amour de son frère soit écarté de la cours pour ne pas subir le même sort. Et même s'il ne portait pas Louison dans son cœur...et bien, il ne lui souhaitait pas de tomber entre les griffes acérées de sa mère. Quoique... sa main était encore douloureuse. Peut-être qu'il pourrait la laisser quelques heures à sa mère qui ne résistera pas à la tourmenter et à se montrer sous son pire jour. Oui... Il laisserait bien Louison entre les pattes de sa mère, c'était une excellente option. Le dîner passa si lentement... Et l'ambiance était trop lourde.



    Enfin ! Le dîner se termina ! Le prince ne s'attarda et regagna ses appartements avec lassitude. Il salua rapidement ses gardes, devant ses appartements... Ces derniers était différents de d'habitude. Il n'aurait su dire en quoi mais ils étaient différents. Batiste n'y prêta pas plus attention et rentra. Il comptait bien prendre un bon bain ! A peine rentré, le prince débotuonna sa chemise. Il s'arrêta net en faisant face à une vision insupportable... Que faisait Louison là ?!

    « Louison ? »

    Il se massa les tempes. Il la fixa et vit sa tenue. Par l'épée du premier roi ! Qu'est-ce que c'était ça ? ! Bien sûr, cette tenue la mettait en valeur, et elle était très belle... mais là n'était pas le soucis...

    « Louison, je sais que nos fiançailles soudaines ont pu vous perturber... Mais je ne peux pas croire que vous souhaitiez partager mon lit dès ce soir ? »

    Il devait avoir une mauvaise illusion. C'était quoi ce cirque ? Qu'est-ce qu'elle fichait là ?! Soudain, il comprit ce qui clochait avec les gardes. Il allait leur passer un sale savon à ceux-là ! « Que veux-tu ? »

    Fini le vouvoiement.

    Dimanche 24 Mars à 17:58
    Chyropée

    Le diner dura longtemps. Ce n'était pas étonnant. Entre tous les plats successifs, Louison se douterait qu'elle aurait du temps devant elle dans la chambre. Mais en un sens, cela lui convenait bien. Elle avait ainsi le temps de faire toutes les recherches nécessaires.

    Elle commença par le bureau, et les papiers qui y étaient étalés. Puis les étagères, les tables de nuit et la bibliothèque. Ce qu'elle cherchait exactement, elle n'aurait su le dire. Un document incriminant, un contrat signé par les mercenaires qu'il aurait embauché aurait été idéal. Mais elle se doutait bien qu'il aurait été stupide que Batiste garde de telles preuves proches de lui. Si tant était qu'elles existaient, elles n'étaient pas en ces lieux.

    Ainsi, lorsque Batiste entra, Louison était occupé à secouer un livre de manière à ce que des feuilles volantes qui auraient pu y être cachées tombent au sol. Vainement. Ce n'était pas le premier qu'elle fouillait, mais elle rangeait progressivement de manière à ce que le barbare ne puisse savoir où elle en était. Malgré tout, elle ne tenta pas de se cacher malgré le grincement qui retentit. Ce fut seulement lorsque Batiste prit la parole qu'elle reposa l'ouvrage et se retourna pour lui faire face.

    "Partager votre lit ? Oh, j'aurais peut-être dû y penser avant votre arrivée, je suis sûre que j'aurais pu convaincre l'un de vos garde de tester avec moi la soie de vos draps."

    Un vague sourire passa sur son visage, alors qu'elle faisait mine d'imaginer la scène. C'était là de la comédie, une provocation supplémentaire. Louison n'aurait su dire si ces paroles furent celles qui eurent l'effet escompté, mais elle ne put s'empêcher de remarquer avec une certaine satisfaction la posture du barbare qui se rigidifia par agacement.

    La dryade ignora sa question, préférant se détourner une nouvelle fois, en proférant quelques nouveaux mots. Le motif de sa venue, il le comprendrait sûrement au fur et à mesure de l'accumulation de ses bravades.

    "Ne me faites pas déjà sortir, on pourrait vous croire précoce."

    Ses pas ramenèrent Louison vers le bureau où elle passa la main sur les quelques papiers. Malgré le fait qu'elle soit restée ordonnée dans sa manière de faire, il ne faisait pas aucun doute qu'elle avait fouillé les lieux. Ce qu'elle voulait cacher, c'était ce qu'elle avait trouvé. Il y avait malgré tout quelques informations qu'elle pourrait ressortir à bon escient. Et d'autres qu'elle pouvait, comme là, ressortir pour l'agacer un peu plus.

    "J'ai vu que vous n'avez pas gardé mes lettres. Alors qu'elles contenaient tant de preuves de mes bons sentiments à votre égard."

    Louison aurait eu envie d'agiter son doigt sertit de l'anneau qu'il lui avait passé quelques heures plus tôt, et qui était resté malgré tout à son doigt. Elle avait été tentée de le jeter dès les portes de la salle du trône franchies, mais il représentait un trop beau laissez-passer. Et puis, même si son principal objectif était de provoquer Batiste, elle ne pouvait se permettre d'aller trop loin. Elle avait encore bien des cartes à jouer. 

    Dimanche 24 Mars à 22:18
    Snowy Emerald

    De toute évidence, Louison était en train de fouiner dans ses affaires avant qu'il n'arrive. Il se demanda combien de temps elle avait passé à arpenter sa chambre et ses appartements. Avait-elle trouvé quelque chose d'intéressant ? Peut-être pas si elle était encore là. Il zieuta vers le livre. Un peu maniaque, il n'aimait pas qu'on touche à ses affaires.... D'autant plus qu'elle ne l'avait pas totalement remis à sa place.... Cauchemar, il allait devoir « ranger » derrière elle car elle avait dû tout déplacer. Un rapide coup d'oeil le confirma au prince. Louison ne le savait pas mais le simple fait qu'elle ait touché à tout agacé déjà Batiste.

    Elle le provoca sans vergogne. Attirer l'un de ses gardes dans son lit ?! Là, pour le coup, Batiste ne s'en serait pas remis.... Pas parce que Louison aurait forniquer avec un autre ou parce que c'était elle... Non... Il aurait été fou car c'était son lit ! Son putain de lit! Il aurait dû le faire changer, il n'aurait pas vu d'autre moyen.

    « Parce que vous seriez du genre à vous jeter dans les bras du premier venu pour me contrarier ? Demanda-t-il calmement. Cette statégie ne m'aurait pas rendu jaloux, ma biche.

    Autant utiliser les surnom boisé les plus absurdes qui soit. Après tout, c'était cohérent avec son espèce.

    Il se pinça l'arrête du nez à sa remarqua sur le fait que ses gardes pouvaient penser qu'il soit précoce. Quelle importance ? Tout ce qu'on attendrait de lui et son intimité royale, c'était de produire des descendants pour assurer la propérité de sa famille. Mais cette obligation, Batiste ne devrait la remplir qu'une fois marié.

    « Nous ne sommes pas..., commença-t-il avant de pousser un long soupir, vous n'êtes pas censé visiter ma chambre avant que nous soyons marié. Et vous n'êtes pas censé avoir la moindre relation charnelle avant notre mariage, toussota le prince.

    Il se demanda pour la première fois si la dryade avait déjà partagé sa couche.. Il en doutait. Elle était trop sauvage. Il la voyait plutôt égorger ou étrangler le premier qui la draguerait ou tenterait de s'approcher d'elle. Il replia ses doigts sur sa main blessée par automatisme. Et il la voyait mal se jeter dans les bras du premier venu.. Mais après tout, il ne la connaissait pas si bien que cela.

    Batiste n'était pas trop à l'aise. Ils se trouvaient dans sa chambre et Batiste n'avait pas spécialement envie d'aborder le sujet de la sexualité avec Louison. Par le couronne de son père, comment en était-il arrivé là ?

    Fort heureusement, Louison lui parla des lettres et Batiste fut bien soulagé de ce changement de sujet.

    « Des preuves de vos bons sentiments ? Un ramassis de sornettes sorties de leur contextes. Vous avez des paroles sans le moindre environnement.

    Batiste était agacé. Ces lettres étaient trop encombrantes car elle laissaient place à de l'interprétation et du doute. Et s'il avait toutes les pièces du puzzle, Louison ne les avait pas.



    Le prince s'approcha d'un coffre dans sa chambre qu'il ouvrit. Il sortit un plaid qu'il lança sur la dryade.

    « Mettez ça sur votre dos », grogna le prince.

    Il évitait de regarder trop vers elle. Quelle idée de se balader dans cette tenue ! Ce n'était pas le comble de l'indécence mais c'était déjà innapropriée pour le prince. Il en avait oublié qu'il avait commencer à déboutonner sa chemise.

    « Bien, maintenant, expliquez-moi ce que vous faites là ? »

    Elle n'était là sans la moindre raison.

    Lundi 25 Mars à 15:04
    Chyropée

    "Qui a dit que c'était pour vous rendre jaloux ? Mon plaisir est très loin de dépendre de vous."

    Ce n'était qu'une provocation de plus. Louison formulait l'idée, mais était en réalité très loin d'y penser. En un sens, c'était aussi pour cela qu'il lui était aussi facile d'évoquer ce sujet : il lui était si lointain que cela n'avait pas vraiment de conséquences sur sa réalité. Et cela fonctionnait. D'autant qu'elle avait bien conscience que son absence de filtre était inadaptée à la cour, ce qui lui donnait d'autant plus envie d'en jouer. 

    "Ah, je ne suis pas censée."

    Louison hocha la tête, comme si elle était très intéressée par le sujet.

    "Il aurait peut-être été bon de vous en assurez avant de me passer la bague au doigt. Enfin, ce n'est pas comme si c'était très grave. Nous avons tous deux conscience que ce mariage n'aura jamais lieu."

    Une étincelle de défiance traversa le regard de la jeune femme. Essayerait il de nier cette dernière affirmation ? Elle en était persuadée, ces fiançailles n'étaient là qu'une diversion, un moyen de la faire taire, elle et ses accusations de meurtres, le temps que Batiste mène à bien tous ses projets. Et en cela, ramener le sujet sur les fameuses lettres lui semblait particulièrement approprié.

    Malgré tout, la réponse apporté par Batiste ne fut pas exactement celle qu'attendait la dryade. Certes, elle réussissait à l'énerver, mais pas encore suffisamment. Il restait dans une position qui lui était confortable, proférant une défense avec laquelle il était à l'aise. Cela n'allait pas. Louison leva les yeux au ciel, montrant ce qu'elle pensait des quelques justifications du barbare. Toutefois, elle ne rebondit pas plus. Elle n'obtiendrait de lui par ce biais pas grand chose de plus que la fois précédente. Et lui, à la place, lui offrit une bien plus belle occasion de jouer avec ses nerfs en lui jetant de quoi se couvrir. Louison ne pouvait que s'en saisir. Elle s'écarta simplement du trajet de la couverture, avant de reprendre la parole.

    "Ca ira merci, je n'ai pas froid."

    Elle marqua une nouvelle pause, un temps qui en apparence lui permettait de réfléchir. C'était encore une fois faux. Elle savait exactement ce qu'elle allait dire. C'était pour cela même qu'elle avait opté pour cette robe. D'autant qu'elle se souvenait aussi de la première fois où il l'avait vu à moitié nue, dans la rue d'Ayrith et où il s'était empressé, malgré la situation de lui donner de quoi se couvrir. Lui et cette société n'étaient décidément pas à l'aise avec la nudité, au contraire de la dryade.

    Elle s'approcha de Batiste, posa un doigt sur la partie découverte de son torse, puis reprit d'un ton presque mielleux.

    "A moins que ... Vous êtes gêné." Elle rit. "Vous avez beau jouer au mâle alpha, vous pavaner avec votre chemise ouverte et tenter de faire croire que le monde vous appartient, le fait est que finalement, il suffit d'une courbure de hanche pour vous déstabiliser."

    Pour accompagner ces derniers mots, Louison passa paresseusement la main sur son propre flanc, là où la dentelle de la robe courrait jusqu'à son bassin avant de s'ouvrir dans le dos.

    Et elle ignora une fois de plus sa question. Elle pensait avoir trouvé un de ses points sensibles, elle n'allait pas déjà s'en détourner.

    Lundi 25 Mars à 22:04
    Snowy Emerald

    Pour le rendre jaloux ? Loin de là cette idée saugrenue ! Comme si Batiste pouvait avoir une telle émotion face aux agissements de Louison. Bien que cela soit une provocation et qu'elle ne mentionne, très problablement, le plaisir charnel... le prince pouvait la détromper. Son plus grand plaisir dépendait entièrement de lui : le bosquet. Batiste avait cette carte qu'il pouvait abattre. Il ne tenait qu'à lui de lui rappeler ce détail.

    Louison était persuadée que le mariage n'aurait pas lieu. Elle l'espérait si fort que cela transperçait dans son regard. Le prince n'était pas dupe. Elle était dans le déni et préférait s'accrocher à cette idée. Il ne dit rien, la laissant lancer ses provocation telle la diablesse des forêt qu'elle était. A son doigt, le prince portait la même bague que la dryade. Avoir quelque chose de commun avec lui, un lien qu'il partageait devait la rentre colérique... Au point qu'elle vienne parader dans sa chambre ? Quelle drôle de vengeance.

    Il grimaça quand elle refusa la couverture. Elle n'allait pas resté dans cette tenue, dans SA chambre, sous SON nez ? Et bien, il fallait croire que si. Batiste avait-il un soucis avec la nudité ? Pas vraiment. Du moins, cela dépendait du contexte. Avec ses hommes, des gardes, des nobles du même sexe, cela ne le dérangeait pas. Avec les êtres du sexes opposés en revanche... Batiste était souvent habité d'un sentiment de malaise. Pourtant, il avait déjà vu des femmes nues et il avait déjà partager son lit. Cependant, il n'était pas tout à fait à l'aise. Et, à son grand désespoir, il pensa que Louison l'avait compris... Cela pourrait bien expliquer son drôle d'accoutrement.

    « Vous semblez sûre de vous, ma biche. Pourtant, ce mariage, jusqu'à preuve du contraire, aura bien lieu. »

    A son grand damne, elle lui apprit qu'elle avait saisi qu'il était gêné. Elle osa s'approcher de sa royale personne. Figé, il attendit de voir ce qu'elle allait faire. Louison posa un doigt sur son torse. Il eut envie de se reculer, d'avoir plus d'espace mais c'était avouer sa gêne et donner matière à la dryade de se moquer. Alors qu'elle lui assema une enième provocation, Batiste suivit ses gestes du regard. Il pouvait bien regardé, non et profiter de la vue ? Ce n'était pas mal. Ce n'être pas gênant... Batiste aurait bien voulu la repousser et la sortir de sa chambre à coup de pied. Il se surprit à espérer -et redouter- qu'elle se retourne pour voir son dos. Non, décidément, il serait crispé pour de bon. Comment pouvait-elle se montrer et se pavaner ainsi devant lui ? En plus, elle avait le toupet de l'appeler « mâle alpha »... Et ce ne sonnait pas comme un compliment. Batiste ne pouvait pas rester figé de la sorte.

    « Je ne suis pas gêné, affirma avec aplomb le prince. Vous vous introduisez dans ma chambre, dans une tenue suggestive, je profite du spectacle.

    Il lui saisit le bras avant qu'elle ne s'éloigne et il l'attira près de lui. Il faisait nuit, la chambre était mal éclairée. Il murmura :

    -Je pourrais croire que, finalement, vous êtes là pour m'aguicher ? Votre haine à mon égard se serait-elle transformée en amour dévoué ?

    Cela serait le comble. Proche de lui, il pouvait se focaliser sur le visage de Louison sans se laisser distraire par sa dentelle ou des bouts de peau.

    -Nous sommes liés. Et je dois vous détromper, votre plaisir dépend entièrement de moi : votre bosquet. »

    Le prince avait déclaré cette dernière phrase en lui faisait une lente et longue carresse lascivement le long de son dos. Qu'est-ce qu'il fabriquait ? Il devrait définitivement la chasser et l'envoyer le plus loin possible de lui. Et il irait se passer la tête sous l'eau. Glacée.

    Jeudi 28 Mars à 00:08
    Chyropée

    Une première fois, Louison leva les yeux vers le plafond lorsque Batiste évoqua le mariage. Bien évidemment, elle ne le croyait toujours pas capable de s'enfermer une vie entière avec elle ; tout comme elle ne pouvait non plus imaginer cela. Il ferait annuler les fiançailles, elle en était persuadée. Une seconde fois, son regard s'envola alors que Batiste expliquait profiter du spectacle. Et sur ses paroles, elle ne put retenir une réponse pleine de sarcasme. 

    "Ah oui ? Et donc vous profitez du spectacle en le couvrant d'un drap ? C'est une étonnante façon de le faire. Enfin, je ne suis pas là pour vous juger. Si ?"

    Batiste ne se laissa toutefois pas non plus faire, et la saisit avant qu'elle ne puisse s'éloigner. Ils étaient proches. Trop, mais Louison l'avait, à sa manière, bien cherché. Qu'importe, elle ne fléchirait pas. Elle garda son regard rivé dans le sien, et reprit ses sarcasmes.

    "Bien sûr, il est évident que je me pâme de désir pour vous."

    Elle essayait, en même temps, d'évaluer la situation. A tout moment, il pouvait décider de s'en prendre à elle. C'était un barbare, après tout. Et avec une telle proximité, l'arme qu'elle emportée avec elle, dissimulée derrière ses jupons, sur l'intérieur de sa cuisse, ne lui serait pas utile, inaccessible. Et au vu de la façon dont il la tenait, par sa main blessé, elle ne pouvait non plus atteindre la zone lésée pour lui faire mal. Restait uniquement le bout de bois qui retenait sa chevelure. Enfin, heureusement, pour le moment, Batiste semblait plutôt partant pour jouer le jeu de ses provocations.

    Et pour cela, il évoqua le bosquet. Louison se crispa. Pas parce qu'à l'instant exact où il prononça ces paroles, sa main vint lui caresser le dos, non, mais parce qu'il avait raison. Même s'il ne s'agissait pas tout à fait du plaisir au sens où elle l'avait précédemment évoqué, elle se devait bien de l'admettre, son bonheur était étroitement lié à ce bosquet. C'était son sang, sa sève. Une part d'elle. Le barbare n'imaginait probablement pas, en affirmant cela, les implications que cette phrase sous entendait. Et la dryade ne lui donnerait pas l'avantage en les révélant.

    Le geste dans son dos se prolongea, et Louison comprit que ce n'était pas quelque chose de menaçant. Il tentait de jouer avec elle, comme elle le faisait avec lui. Dans un autre contexte, cela aurait pu être sensuel. Louison décida de s'en servir à son avantage. Le fait de se rappeler le lien qui l'unissait à sa forêt ne faisait que renforcer la détermination de la jeune femme. A cet instant, son corps n'était qu'un outil. Il lui faudrait quelques heures et un moment de solitude pour se rappeler du contact de la main de Batiste sur sa chute de rein, et de frissonner à ce souvenir.

    Plutôt que de le fuir, elle courba son dos pour suivre le geste de son interlocuteur. En un sens, il avait raison, elle l'aguichait. Mais ce n'était pas par amour, c'était par provocation. Ce n'était pas seulement de la gêne, c'était plus que cela. Elle n'allait pas se priver de s'en saisir. Ce faisant, elle reprit la parole.

    "Pas pour l'instant. Vous l'avez dit vous même, ça, ce sera quand vous serez roi. Et laissez moi vous rappeler que ne l'êtes pas encore. D'ici là, j'ai encore milles et une possibilité d'atteindre autrement mon bosquet."

    Une certaine défiance perçait la voix de Louison. Et dès qu'elle eut terminé, elle se dégagea brutalement de son étreinte, s'éloignant de quelques pas pour de nouveau lui faire place.

    "D'autant que grâce à vous, j'ai un laissez-passer qui m'offre plein de nouvelles possibilités."

    Cette fois, elle ne se priva pas de redresser sa main pour agiter l'anneau qui trônait à son doigt.

    Jeudi 28 Mars à 19:35
    Snowy Emerald

    Batiste ne prit pas la peine de répondre à toutes ses joutes verbables. Inutile. Il fallait choisir ses combats et il préférait se concentrer sur quelques paroles plutôt qu'une salve de provocations... Son adversaire avait choisi cette autre tactique.

    Batiste n'avait pas la réelle mesure de ce que représentait ce bosquet pour la dryade. Pour lui, c'était la maison de Louison, son lieu de prédilection où elle avait ses attaches et où elle se connectait, visiblement, le mieux à la nature. C'était une chose qu'il ne pouvait pas imaginer car il n'était qu'un simple humain. Il était loin de se douter que la connecxion était bien plus profonde et complexe.

    Il y avait deux plans d'attaques différents dans leur échange. Il y avait, bien sûr, la joute verbale : virulente et provocante... et il y avait le langage corporel qui dénottait particulièrement avec le premier point. Son geste n'avait rien de menaçant, de prime abord mais c'était la porte ouverte à bien pire. Et le prince ne voulait pas dégringoler sur une pente glissante menant à un gouffre.

    Par pur égo, Batiste ne pouvait pas être le premier à reculer. Il ne voulait pas flancher. Il n'y avait pas d'amour dans sa caresse mais elle n'était pas impérieuse pour autant. Elle était... Et bien, elle était là pour la provoquer car il était certain que tout contact physique avec lui pourrait donner de l'urticaire à cette dryade au sang-chaud. Il s'imagina Louison allergique à lui et sourit un peu. L'image n'était pas loin de la vérité.

    Ce fut avec soulagement que Batiste accueillit l'éloignement de Louison. Elle était reculée d'elle-même, fort heureusement. Même s'il jouait assez bien la comédie pour cammoufler sa gêne, il n'aurait peut-être pas pu continuer à jouer longtemps la corde de la sensualité.

    Il hocha simplement la tête quand elle lui fit comprendre que son nouveau statut de princesse pouvait lui ouvrir bien des possibilités. C'était un fait avéré. Il lui avait octroyait, de pas leurs fiançailles, de nouveaux pouvoirs.

    « N'oubliez pas un fait, Louison. Je suis de sang-royal alors que vous êtes la pièce rapportée et notre... couple. Mes décisions seront toujours supérieures aux vôtres et ce que vous ferez, je pourrais le défaire.

    Un rictus ironique s'esquissa lentement sur ses lèvres. Le prince ne reprit pas la parole de suite. Sans tourner le dos à Louison -il n'était pas fou-, Batiste ouvrit un secrétaire et se servit un verre de rhum. Il but une gorgée. Il avait besoin d'un petit remontant pour affronter cette soirée.

    -Au fait, commença le prince d'une voix traînante, vous venez de compromettre vos chances de faire annuler notre union, ma biche, en vous rendant dans mes appartements. Vous êtes passez...

    Il se stoppa et la regarda de la tête aux pieds en soupirant.

    -Devant mes gardes dans cette tenue et avait fait croire à mes gardes que nous allions avoir des relations intimes. Vous avez vu comment les choses fonctionnent ici, non ? Les rumeurs vont rapidement courir. Aux yeux de tous, vous risquez, en sortant de ma chambre, de porter dans votre ventre, ma royale descendance. Nous serons les seuls à savoir que c'est faux mais je ne ferais aucunement taire ces commérages.

    Prenant une seconde gorgée de rhum, Batiste continua :

    -Et vous savez ce que vous avez engendré en venant ici ? Vous avez actionner le meilleur levier pour qu'on nous conduise rapidement à l'autel. »

    Il leva sa main pour lui montrer l'anneau similaire au sien qu'il portait. Une promesse d'union. Promesse que Louison était certaine de voir éclater un jour. Sauf que cela se compromettait avec son action de ce soir.

    Si ses parents apprenaient qu'elle s'était pointée dans sa chambre... surtout sa mère.... Elle les traîneraient devant un prêtre pour les marier définitivement. Peut-être qu'un verre de rhum ne suffirait pas, finalement ?



    Vendredi 29 Mars à 13:48
    Chyropée

    Louison recula de quelques pas, jusqu'à pouvoir s'asseoir. En l'occurrence, ce fut sur l'extrémité du lit de Batiste. Là, la dryade croisa les jambes, pencha la tête. Elle reprit son ton taquin.

    "Qui a parlé de prendre des décisions ?"

    C'était d'ailleurs là une chose à laquelle la dryade n'avait même pas pensé, supposant que cela n'était toujours pas à sa portée. Mais au vu des paroles de son interlocuteur, ce dernier point n'était pas si sûr. C'était bon à savoir. Mais l'utilisation du terme laissez-passer était plutôt au sens littéral. Accéder à des zones du palais qui lui était jusqu'à présent inaccessibles, sous couvert du fameux je suis sa fiancée, fouiner un peu, trouver les bonnes personnes à qui faire passer ses messages. Même si Louison était impulsive, elle avait compris qu'être une intrigante fonctionnait bien mieux en ces lieux pour atteindre son but.

    Batiste, lui, alla se servir un verre. Louison le regarda faire, et ne lui en demanda surtout pas un. Elle imaginait sans soucis la réaction qu'il aurait eu si elle l'avait fait. Non, mieux valait que ce soit elle qui fasse une remarque sur cette consommation d'alcool soudaine. Un trop plein d'émotion, peut-être ? Elle n'en eut toutefois pas l'occasion. 

    Il reprit la parole, évoquant à nouveau l'échéance du mariage. Louison ne comprenait pas pourquoi il disait cela. Elle pensait lui avoir fait comprendre qu'elle savait qu'il ne mènerait jamais ce projet à terme. Enfin, qu'il continue ses inepties, si cela l'amusait. Louison, en retour, hochait la tête d'un air ennuyé. Jusqu'à ce qu'il évoque la possibilité d'un enfant. Là, Louison ne put retenir une grimace écœurée. Un enfant ? De lui ? Cette idée ne lui avait jamais traversé l'esprit, tant elle était inenvisageable.

    Toutefois, elle restait également simple à nier. Louison connaissait son corps, et savait ce qui arriverait la semaine suivante. Elle laissa Batiste finir sa tirade, quelque soit le dégout que celle-ci lui inspirait, pour le cas où il aurait autre chose d'utile à dire.

    "Non. Vous vous trompez. Il est vrai que je risque de passer pour une catin. Et pendant cinq minutes, peut-être, on supposera que je suis enceinte. Jusqu'à ce que les lingères tombent sur mes dessous tachés par mes coulées de sève, et là, ce dernier bruit s'éteindra. Les rumeurs des femmes de chambre vont bien plus vite que celles des gardes.

    - Tout ce qu'on retiendra, c'est que celle que vous avez trouvé comme fiancée et future reine de ce royaume n'est qu'une femme de petite vertu, qu'en plus vous n'arrivez même pas à faire crier."

    A nouveau, elle tentait de le toucher dans sa virilité. Ses insinuations comme quoi il aurait été précoce ne semblaient pas l'avoir froissé plus que mesure. Sauf qu'il ne l'avait pas non plus fait sortir. Sans doute avaient elles, malgré tout, eu un impact. Si elle se moquait bien de sa réputation, puisqu'elle ne prévoyait pas vraiment de s'intégrer dans la cour, elle doutait que Batiste puisse en dire autant.

    Vendredi 29 Mars à 22:05
    Snowy Emerald

    Batiste se crispa quand elle osa poser son derrière sur son lit. SON lit. Le prince n'apprécia pas du tout cette initiative. Elle pouvait s'asseoir sur un fauteuil. Il y en avait dans sa chambre. Mais pas sur SON lit.

    Il grimaça quand il comprit qu'elle avait aussi accès à un pouvoir décisionnel en tant que princesse... Princesse Louison. C'était risible quand il y pensait. Elle n'avait pas la grâce ni l'éducation pour tenir un tel rôle. Elle allait échouer. Il en était sûr. Elle craquerait.

    La grimace de la dryade ne lui échappa quand il parla d'enfant. Il haussa un sourcil. C'était un peu exagéré, non ? Etait-ce si terrible que d'attendre son enfant ? Un enfant royal qui plus est. Louison ne mesurait pas la chance et le privilège qu'il lui avait fait en la demandant en mariage. Bien sûr, le terme de « chance » était bien relatif.

    « Est-ce le fait d'attendre un enfant qui vous répugne autant ? Ou le simple fait que cela pourrait être de moi ? Demanda-t-il avec un brin d'ironie.

    Il connaissait la réponse. Le prince vida le reste de son verre avant de s'en resservir un. Il allait proposait à Louison un verre, vu qu'elle ne semblait pas vouloir foutre le camp de sa chambre... Il avait pensé qu'il allait prendre un bain et dormir... Ses plans avaient été bousculés. Cependant la dryade reprit la parole alors il se contenta d'entamer son second verre. Batiste recracha sa gorgée quand elle se mit à parler de – avait-il bien entendu – coulées de sèves. Il supposa que c'était l'équivalent des menstruations pour la dryade. Il avait été surpris de l'entendre parler de ce genre de sujet si naturellement.

    « Certaines femmes saignent, ou dans votre cas, produisent de la sève, jusqu'à terme.

    Il avait tenté de garder un ton neutre. Batiste avait vraiment besoin de boire pour supporter cette conversaition. C'était parfaitement lunaire.

    Il préféra ingorer sa remarque sur la petite vertue. Il était capable de la faire crier. Il en était capable, dans un tout autre contexte. Il avait le souvenir de disputes houleuses.

    Toutefois, il se demanda encore le but réel de sa visite nocturne. Fouiller ses affaires, oui, mais il devait bien y avoir une autre raison ? Sinon, elle serait partie bien avant qu'il ne revienne du dîner.

    Le prince posa son verre sur son secrétaire et s'avança vers la dryade. Puisqu'elle était assise, il la dominait par sa hauteur.

    « Louison, allez-vous enfin me dire le but de votre venue ? Je suis las et vous m'ennuyez à tourner autour du pot avec vos allusions sexuelles depuis tout à l'heure.

    Le prince percuta que c'était bien vrai. Elle n'avait cessé de le provoquer sur ce domaine. D'où lui était-il venu à l'idée que cela marcherait ? Il allait réellement commencé à croire qu'elle allait l'aguicher et le provoquer pour partager son lit. Il trouvait cela loufoque... Mais bon, il ne cherchait pas à comprendre l'esprit tordu de Louison.

    « Vous prenez trop vos aises. »

    Il la poussa sur son lit... SON lit.... Il voulait surtout la pousser par terre et la faire rouler loin de lui et SON lit. Batiste se pencha sur elle et la renversa en arrière, la plaquant sur son lit... SON lit, encore une fois.

    C'était stérile comme conversation. Ils n'avançaient pas. Batiste ne voyait pas où voulait en venir Louison et elle ne faisait rien d'autre que l'embêter par sa présence horripilante.. bien que cette petite robe lui aille bien.

    « Puisque vous semblez y attacher autant d'importance, alors venez. Vous voulez me rabaisser pour de réels faits ? Alors autant qu'on couche ensemble et vous pourrez enfin dire quelque chose de peut-être véridique à mon sujet. Vous aurez eu le privilège de voir si je suis précoce ou si je ne peux pas vous faire crier ou vous pourrez encore faire marcher votre imagination pour me ternir.»

    Batiste l'écrasait et lui tenait fermement les poignets. Encore une fois, il se demanda le réel but de sa visite. C'était elle qui n'avait pas arrêté de les faire glisser sur ce genre de conversation. Il en était presque à se demander si toutes ces provocations n'étaient pas pour qu'il lui saute dessus ? Mouais.. le prince en doutait quand même.

    Il la fixa droit dans les yeux tandis qu'il l'écrasait toujours.

    « Quelques paroles, Louison, et je te laisse partir. Sinon, je ne réponds plus de rien. »




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